Gel d’indexation : les passoires énergétiques ne seront plus indexées
La mesure de gel d’indexation mise en place en Belgique est une stratégie pour encourager les propriétaires de logements à améliorer la performance énergétique de leurs biens immobiliers. Cette mesure permettra de réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre en limitant les loyers des logements considérés comme des « passoires énergétiques ».
En Wallonie, les logements ayant un PEB E ne pourront être indexés que de 50% maximum, et ceux ayant un PEB D pourront être indexés de 75% maximum. Seuls les logements ayant un PEB A, B ou C pourront être indexés complètement. En Région bruxelloise, les logements ayant un PEB E ne pourront être indexés que de 50% maximum, tandis que seuls les logements ayant un PEB A, B, C ou D pourront être indexés complètement. Les baux commerciaux ne sont pas concernés par cette mesure.
En Flandre, l’indexation sera interdite pour les logements affichant un PEB E ou F, et limitée à 50% pour les PEB D. Cette mesure vise à encourager les propriétaires de logements à effectuer des travaux d’isolation, de remplacement de fenêtres, de système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, ou à opter pour des sources d’énergie renouvelables. Elle permettra également de lutter contre la précarité énergétique, en limitant les charges locatives pour les locataires vivant dans des logements mal isolés et énergivores.
Bien que cette mesure soit transitoire et dure un an, elle peut être renouvelée. Elle incite les propriétaires à prendre des mesures pour améliorer la performance énergétique de leurs logements, ce qui peut se traduire par une augmentation de la valeur de leur bien immobilier, une économie d’énergie et une réduction de l’empreinte carbone. Cette mesure est donc bénéfique pour les propriétaires, les locataires et l’environnement.
Source : https://www.lecho.be/monargent/dossiers/votre-argent-en-2023/ce-qui-change-en-immobilier-en-2023/10435083.html