Investir dans un PEB A ou B : un choix judicieux

Les impératifs énergétiques régionaux

Depuis le 1?? janvier 2023 en Flandre, l’acquéreur d’une maison avec un niveau de performance énergétique (PEB) inférieur ou égal à E doit réaliser des rénovations dans les cinq ans suivant l’achat pour atteindre un niveau D. Bruxelles-Capitale et la Wallonie ont également établi leurs propres échéances, variant en fonction du PEB du bien.

En Région de Bruxelles-Capitale, l’objectif est ambitieux, visant un niveau moyen de performance énergétique de 100 kWh/m²/an d’ici 2050, équivalent au label « C ». Ces engagements contraignants soulignent l’importance croissante d’un PEB favorable dans le paysage immobilier.

Taille ne signifie pas nécessairement efficacité

Bien que la taille d’un logement puisse influencer partiellement son score énergétique, choisir un logement plus petit ne garantit pas un PEB plus élevé. D’autres facteurs entrent en jeu, tels que la composition des parois, le système de chauffage, et la ventilation. Un petit appartement bien conçu peut surpasser en efficacité énergétique une maison plus grande.

Comment le PEB est calculé

Le calcul du PEB prend en compte divers paramètres, notamment la surface des parois en contact avec l’extérieur, le degré d’isolation, le type de chauffage, le système de ventilation, et bien d’autres. Ainsi, la qualité énergétique d’un bien ne se résume pas à sa taille, mais à une combinaison de facteurs.

L’Impact financier d’un bon PEB

Opter pour un bien avec un PEB A, B ou C peut signifier un investissement initial plus élevé, mais les avantages à long terme sont significatifs. Actuellement, le coût énergétique annuel moyen varie de 489 euros pour un PEB A à 5.871 euros pour un PEB F/G. Par ailleurs, les autorités encouragent ces améliorations énergétiques, incitant souvent les banques à conditionner l’octroi de crédits hypothécaires à des travaux de rénovation énergétique.

Les banques et les engagements climatiques

Les banques jouent un rôle crucial en sensibilisant les emprunteurs aux impératifs climatiques. L’obtention d’un crédit hypothécaire est souvent conditionnée à des rénovations énergétiques, incitant ainsi les acquéreurs à négocier ces coûts sur la valeur du bien. Cette approche, soutenue par les autorités et les banques, contribue à intégrer la rénovation énergétique comme un élément essentiel du processus d’achat immobilier.

En conclusion, investir dans un bien avec un PEB élevé n’est pas seulement une contribution à la durabilité environnementale, mais aussi un choix financier judicieux. Non seulement cela contribue à réduire les coûts énergétiques à long terme, mais c’est également une exigence de plus en plus incontournable dans un marché immobilier en mutation constante vers des normes énergétiques plus strictes.

Source : https://www.lecho.be/monargent/analyse/immobilier/pourquoi-un-peb-a-ou-b-est-un-investissement-qui-rapporte/10500433.html
Grégory Bruwier – Marketing Manager (Perspective Groupe)

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